Au Centre de Documentation et de Formation sur les Droits de l’Homme (CDFDH) les questions de corruption et de violations des droits humains en cette période de crise sanitaire inquiètent les jeunes.

Réunis ce jeudi 05 novembre au siège du CDFDH, ces jeunes discutent de l’impact de la corruption sur les droits de l’homme pendant la Covid-19 au Togo. Cette rencontre leur a permis de se prononcer sur mécanismes nationaux et internationaux de lutte contre la corruption.

Perçue comme un fléau qui touche tout individu ou citoyen sans distinction, la corruption n’est ni une affaire d’Etat ou d’institution. Il urge alors une implication de toutes les couches de la population pour arriver à réduire ou éradiquer le mal.

« La corruption est encore au rendez-vous-même ce temps de crise sanitaire, par le détournement des fonds destinés à la riposte contre la pandémie, détournement des bavettes, des produits de premier nécessité réservés aux populations vulnérables » fait savoir Huguette SOSSOU, communicatrice.

Faisant un lien avec la situation de crise sanitaire que traverse le pays, les violations de droits humains ont été aussi le quotidien des citoyens surtout les  couches les plus vulnérables.

« Pour une bonne gestion de la pandémie et pour que chacun puisse jouir pleinement de ces droits pendant cette période de crise, l’Etat doit déployer la même énergie dont il fait preuve lors des campagnes électorales pour informer et répondre aux besoins de la population surtout ceux des milieux ruraux. » a suggère Solim participante de cet atelier.

Au sortir des discussions, les participants ont été exhortés à plus de rigueur pour la réussite de ce combat. Tout en appréciant le cadre et l’opportunité, ils souhaitent que ces genres de rencontre se multiplient afin d’être bien aguérris.