Togo : les journalistes renforcent leur capacités sur le suivi des mécanismes onusiens
Un atelier de formation a regroupé les 22 et 23 décembre 2017, des professionnels des médias du Togo pour les amener à maîtriser les procédures de suivi de la mise en œuvre des recommandations de l’Examen Périodique Universel (EPU) et des organes des traités des Nations Unies.
Initiée par le CCPR Centre et le CDFDH en partenariat avec un groupe d’ONG nationales entre autres la Commission Justice et Paix (CEJP) et la Clinique d’expertise juridique et sociale (CEJUS), cette formation a été faite à l’endroit d’une vingtaine de professionnels de l’information basés à Lomé.
« Nous avons outillé les journalistes sur les mécanismes onusiens, organes des traités et examens périodiques universels mais nous allons surtout les aider à avoir une approche technique dans le suivi de ces recommandations », a confié André Kangni AFANOU, Coordinateur Afrique du Centre pour les Droits Civiles et Politiques (CCPR Centre), organisateur de cet atelier.
Le Togo a récemment présenté un rapport dans le cadre de l’EPU sur la situation des droits civils et politiques, des droits socio-économiques et culturels. Et, suite au rapport alternatif de la société civile, des recommandations ont été formulées à l’endroit des autorités togolaises. Il est donc important de permettre aux journalistes de suivre l’évolution des droits civils et politiques et de s’assurer de la contribution des Organisations de la Société Civile (OSC).
Plusieurs communications, «Organes des traités » et «Examen Périodique Universel », « Apports des mécanismes onusiens (comité des droits de l’homme, du comité contre la torture et de l’EPU) à l’évolution de la situation des droits civils et politiques au Togo de 2010 à nos jours », ont, entre autres, meublé les travaux.
« Nous allons développer un cadre d’actions concertées où nous aurons des représentants du gouvernement, des représentants de la société civile, de la CNDH, du parlement et des journalistes pour faire des réunions régulières au moins une fois chaque deux mois. Où nous allons ensemble explorer l’état des lieux, et voir ce qui a évolué et ce qui ne l’est pas », a ajouté M. AFANOU.
La rédaction