Situation des droits de l’Homme au Togo: Le CDFDH échange avec le bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest du HCDH.
La fermeture de son Bureau pays au Togo en juin 2015, n’a pas empêché le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme (HCDH), de continuer par suivre de près la situation des Droits de l’Homme au Togo à travers les autres organismes des Nations Unies y compris le PNUD.
Une mission, conduite dans ce cadre par M. Andrea ORI, Représentant régional du HCDH basé à Dakar, a rencontré des acteurs de défense de droits de l’Homme à Lomé ce mardi 17 septembre 2019.
Cette consultation qui s’est tenue dans les locaux du PNUD, a permis à M. Andrea ORI et ses collaborateurs, de recueillir des informations pertinentes sur les sujets de préoccupation actuels qui constituent des entraves à l’effectivité des droits de l’Homme dans le pays. Les récentes modifications de la loi sur l’exercice de la liberté de manifestation pacifique, la restriction du droit des Organisations de la Société Civile à l’observation électorale, l’impunité, la participation des femmes à la vie politique et la situation des défenseurs des droits de l’Homme, sont entre autres les sujets abordés au cours des discussions.
Après avoir écouté avec beaucoup d’intérêt ses hôtes, le Représentant a réaffirmé l’engagement du Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme, principale institution des Nations Unies en charge de la protection et la promotion des droits de l’Homme en Afrique de l’Ouest, à accompagner et à collaborer avec les Organisations de défense de droits de l’Homme pour une amélioration de la situation des droits humains dans le pays.
Pour Paul Etsè AFFALA, Point Focal auprès du PNUD dans le cadre de la mise en œuvre du Projet « Renforcement des Capacités Nationales et Communautaires de Prévention des Conflits et Violences et la Protection des Droits de l’Homme au Togo », cette rencontre vient donc à point nommé quand on sait que le pays se prépare à de nouvelles échéances électorales.
« Les droits de l’Homme demeurent un enjeu de la crise sociopolitique et il est nécessaire de continuer à bâtir une capacité de surveillance, de formation et de plaidoyer au profit des acteurs afin de préserver durablement les libertés dans le pays » a-t-il estimé au sortir de cette rencontre.