Renforcement des capacités d’un pool d’acteurs pour une meilleure protection des droits de l’Homme
Vingt-trois points focaux et analystes des six régions économiques du Togo ont participé les 6 et 7 juin dernier à Lomé, à un atelier organisé par le Centre de Documentation et de Formation sur les Droits de l’Homme (CDFDH) avec l’appui de l’Open Society Initiative for the West Africa (OSIWA) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
L’accent a été mis sur la professionnalisation du travail des défenseurs de droits de l’Homme pour une meilleure surveillance des cas de violation dans le pays. « Cette formation vise à consolider notre dispositif Watch avec un pool d’acteurs en vue d’une contribution plus efficace à la protection des droits humains et à outiller les points focaux et les analystes sur la surveillance de ces acquis, surtout le monitoring des élections », a déclaré Godwin ETSE, directeur exécutif du CDFDH.
Ce discours a trouvé un écho favorable auprès du ministère des Droits de l’Homme, partenaire technique de cette initiative. « Nous voulons, dans le cadre de notre partenariat, que les choses se fassent avec objectivité et professionnalisme. Et le CDFDH a toujours donné son gage de travail dans une bonne compréhension », s’est réjouie Mme PIERRUCCI, représentante du ministère des Droits de l’homme.
Les enjeux liés au passage du Togo devant le comité de lutte contre la torture (CAT) à Genève en juillet 2019 et les thématiques de décentralisation et de gouvernance locale ont été abordés au cours de cet atelier de renforcement de capacités. En effet, le Togo s’apprête à vivre les premières élections locales depuis plus de 30 ans. Et, les scrutins sont autant de périodes de tension avec leurs lots de violations des droits de l’Homme dans ce pays.
« Cet atelier devrait permettre aux participants de former et d’encadrer à leur tour, les moniteurs et les observateurs de leurs régions dans la surveillance et la documentation des cas de violation des droits humains avant, pendant et après les élections locales de 2019 », a conclu M. Etsè.