Quatrième session du FACE AU PANEL, Syril AGBLEGOE donne plus de précisions
Contribuer à une amélioration de la situation des droits de l’Homme, tel est le souci du Panel Watch. Les sessions face au panel qu’il initie ont pour objet de créer un cadre de discussion entre les acteurs majeurs de la vie socio-politique togolaise afin de débattre des grands enjeux auxquels font face les droits de l’Homme.
Syril AGBLEGOE, responsable du secrétariat du Panel Watch, nous donne plus de précisions sur la prochaine session FACE AU PANEL, ses objectifs et les résultats attendus.
C’est quoi le PANEL WATCH ?
Initié par le Centre de Documentation et de Formation sur les Droits de l’Homme, dont il est l’organe consultatif, Le PANEL WATCH est en soi un groupe d’expert de la société civile togolaise reconnu pour leurs expériences, leur crédibilité, leur impartialité et surtout leur professionnalisme. Ils analysent la situation socio politique en générale et celle des droits de l’Homme en particulier sur la base des standards internationaux et nationaux, font des recommandations pour l’amélioration du cadre légale et opérationnel y afférant et mènent en ce sens des actions de plaidoyers.
LE PANEL WATCH annonce sa quatrième session FACE AU PANEL ce 07 novembre 2019. Expliquez nous le concept des FACE AU PANEL
FACE AU PANEL est un concept initié par le PANEL WATCH, pour lui permettre de suivre et d’évaluer, conformément à son mandat, la situation des droits de l’Homme au Togo, sur la base des standards internationaux. Ce sont des rencontres périodiques d’échange et de partage au cours des quelles des acteurs majeurs de la vie socio-politique togolaise (responsables d’institution de la République, responsables de partis politiques de tous bord, organisations de la société civile,) sont invités selon leurs domaines respectifs et en fonction du thème de la rencontre. Ils viennent, soit pour éclairer les membres du Panel sur l’évolution du cadre légal et opérationnel de protection des droits de l’Homme ainsi que sur les cas de violations constatées, soit pour donner leurs perceptions en tant que politique ou membre de la société civile sur les points sus évoqués. Ce maillage a pour objectif de permettre aux membres du Panel de disposer d’éléments d’analyse crédible de la situation des droits de l’Homme.
La première session a eu pour thème : « La problématique de la protection de l’espace civique au Togo » tenue le 4 juillet 2018. Elle a connu la présence des représentants des gouvernements (Ministère de la sécurité, ministère de la justice) et des organisations telles que (le Front Citoyen Togo Debout (FCTD), le Collectif des Jeunes pour le Développement (CJD), la Coalition des 14 partis de l’opposition (C14).
Avec pour thème « La protection des droits de l’Homme par les institutions : l’indépendance institutionnelle en débat », la seconde session eu lieu le 3 septembre 2018 avec la présence effective de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), la Cour Suprême, le Médiateur de la République et des représentants de partis politiques (NET, Unir, C14).
La date du 16 mai 2019 fut marquée par la troisième session du face au Panel. Elle portait sur la révision constitutionnelle au Togo, la lutte contre l’impunité et la protection des droits de l’Homme.
Quel est le thème de cette quatrième session ?
Cette quatrième session a pour thème : « Droit de l’homme, préservation de la paix et processus électoraux ». Elle sera l’occasion pour les différents acteurs invités, d’analyser les violations des droits de l’Homme et les défis liés à la préservation de la paix qui ont entachés les processus antérieurs et de proposer des lignes de conduite individuelles et collectives pour des échéances futures sans violence. L’idée est non seulement de créer entre les différents acteurs impliqués dans les processus électoraux, un espace adhoc de discussion sur les défis de préservation de la paix et à la protection des droits de l’Homme en période électorale au Togo mais aussi et surtout, d’arriver à consolider et pérenniser les acquis des élections antérieures et faciliter les élections ultérieures.