Post Covid-19 : Les droits des jeunes dans la définition des priorités des politiques de développement d’ici 25 ans
La pandémie à Covid 19 a affecté les jeunes dans le monde, tant directement à travers la crise sanitaire qu’indirectement à travers les mesures de riposte prises. La troisième session du Face au Panel s’est particulièrement penché sur cette situation inquiétante imposée par la pandémie à la jeunesse togolaise.
Alors que la crise n’a pas encore fini de dire son dernier mot, représentant des ministères, d’institution internationale et d’organisations de jeunes pensent déjà aux stratégies à adopter pour valoriser le potentiel et garantir les droits des jeunes dans la définition des priorités des politiques de développement d’ici 25ans. Respectivement, il s’agit du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), du Ministère du Développement à la Base de l’Artisanat et de la Pêche, le Conseil National de la Jeunesse et de l’ONG Vie Décente.
D’après les organisateurs, « Les jeunes, qui connaissent déjà de forts taux de chômage et de sous-emploi, sont de plus en plus vulnérables à la baisse de la demande de main-d’œuvre, comme l’a montré la crise financière mondiale découlant de la crise sanitaire ».
Selon eux, si les actifs exerçants dans le secteur informel ont vu leurs activités tourner au ralenti, d’autres jeunes ont développé des solutions innovantes en guise de contribution à la riposte face à la crise. Face à ce constat, « Il urge alors de tirer les leçons de cette crise afin de permettre tant aux décideurs qu’aux jeunes, de développer les outils et stratégies adéquats pour éviter ce type de surprise et de désagrément pour la jeune génération d’ici 25 ans ».
Selon Loko Komi CAPITAINE, chef division vie associative au Ministère du Développement à la Base de l’Artisanat et de la Pêche, il faut effectivement reconnaitre que les jeunes éprouvent beaucoup de difficultés à pouvoir exercer leurs activités que ce soit dans la vie associative ou au niveau entrepreneurial et le manque à gagner aussi est énorme. En termes d’action et d’initiative, « Le ministère a effectué pas mal d’action en ce qui concerne les formations et renforcement de capacités de jeunes. Le grand problème se trouve dans l’incapacité des jeunes formés à faire la restitution aux autres jeunes » a-t-il martelé.
Il poursuit, « Pour éviter de refaire les mêmes formations, le ministère est en train de mettre en place une politique qui consiste à responsabiliser les responsables d’association pour que le travail se fasse à la base. Pas un travail bâclé mais un travail citoyen afin que tout le monde puisse être au même niveau d’information ».
Au finish, panelistes et jeunes présents à cette session de Face au Panel se sont tous mis d’accord sur une stratégie. C’est d’arriver à faire plus en termes de collaborations entre les institutions étatiques, les organisations internationales et ceux de la société civile pour que désormais la prise en compte des aspirations de la jeunesse dans les politiques puisse se faire.