Les OSC lancent une initiative pour réclamer la liberté de manifestation au Togo
« Bring Back Our Freedom », une dynamique citoyenne lancée au cours d’une conférence publique ce mardi 17 septembre 2019 par les OSC pour plaider en faveur de la liberté de manifestation au Togo.
Cette initiative qui consiste en une manifestation en ligne couplée d’actions de plaidoyer, se veut être un cadre de discussion, de proposition, de promotion et de plaidoyer pour inviter les autorités à se conformer aux standards internationaux en matière de liberté de manifestation.
Placée sous le theme « Liberté de manifestation et défis sécuritaires en démocratie » cette conference était pour les organisateurs, qui ont choisi la date du 17 septembre, l’occasion d’inscrire cette activité dans le cadre de la célébration du 15 Septembre, journée internationale de la démocratie. Ils comptent donc à travers cette conférence mobiliser l’opinion publique et les acteurs sociopolitiques autour de l’initiative « Bring Back Our Freedom » et les amener à renforcer par ce canal leur engagement en faveur de la protection de la liberté de manifestation et des principes démocratiques au Togo.
Selon les organisateurs, « Bring Back Our Freedom » vient donc rappeler au gouvernement leurs responsabilités dans la protection de la liberté de manifestation et à renoncer à toutes mesures qui s’apparenteraient à des restrictions déraisonnables et qui mettraient à mal le bien-être et la sérénité des citoyens. Des campagnes médiatiques, des rencontres de plaidoyers, des cadres d’expressions et de manifestation citoyenne sont prévus dans le cadre de cette initiative.
Elle sera également l’occasion d’offrir un cadre d’échanges et de débats aux acteurs sociopolitiques sur l’opportunité des restrictions à la liberté de manifestation, à la lumière des standards internationaux et des types d’actions et de recours à saisir par les citoyens pour protéger cette liberté, au sein d’une société démocratique.
Sont engagées dans cette initiative différentes organisations de la société civile à savoir le GF2D, le CEJP, le mouvement Espérance pour le Togo, le Front Citoyen Togo Debout, le Mouvement NUBUEKE, la CNSC, ALG, le SMPDD, le ROADDH, le CGDPC, l’AJCT, le CTDDH le CDFDH et le Panel Watch qui a été représenté par Mélanie SONHAYE et Mohamed MADI. Ce dernier a fait une communication sur la modification de la loi Bodjona à la lumière des standards internationaux: recul ou avancé démocratique.