Trente jeunes défenseurs des droits humains dont vingt-cinq jeunes filles DDH sont désormais aguerris pour faire face aux harcèlements en ligne dont elles sont victimes. Un atelier de formation, tenu les 22 et 23 juin à Lomé, a permis à ces jeunes de renforcer leurs compétences sur le phénomène.

Axée sur le thème « L’engagement des jeunes femmes DDH au Togo, à l’ère du numérique », la rencontre vise à renforcer les connaissances de ces jeunes en matière de sécurité en ligne et de les outiller afin de l’exercer plus efficacement leur web activismes.

« Le but de cette activité est permettre aux jeunes défenseurs de s’armer des compétences et capacités pour venir en aide aux victimes du harcèlement en ligne et surtout de se constituer en communauté pour lutter efficacement contre le harcèlement en ligne » a fait savoir Sharon MUKWAWAYA, coordinatrice du projet.

Véritable obstacle aux engagements des jeunes activistes et DDH, le harcèlement en ligne n’est plus un phénomène à présenter. Le phénomène est également un handicap surtout pour les filles engagées dans les droits humains.

« Cette formation est lancée pour outiller ces jeunes femmes DDH sur l’utilisation responsable de l’internet, de les former sur les mécanismes de protection des droits de l’homme et les instruments dont elles peuvent s’en servir pour communiquer en ligne en toute sécurité » explique Godwin ETSE, directeur exécutif du CDFDH.

Cet atelier de formation est l’une des activités inscrites à l’agenda du projet Matrimoniat 2.0 avec le soutien technique du Centre de Documentation et de Formation sur les Droits de l’Homme (CDFDH) et l’appui financier du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).