A Dapaong, la voix des leaders communautaires et religieux s’est fait entendre. Autour d’une table ronde, un dialogue interculturel et interreligieux a réuni ces acteurs locaux pour réfléchir ensemble sur les questions de paix et de l’extrémisme violent ce jeudi 10 septembre 2020.

Autour du thème « Prévenir les crises sociopolitiques et l’extrémisme violent : quelles responsabilités des leaders communautaires et religieux pour l’édification de la paix au Togo », ces leaders, venus des régions de la Kara et de la savane ont essayé de, trouver les causes et proposer des approches de solution à ces maux, crises sociopolitiques et extrémisme violent, qui sont devenus monnaie courante dans la sous-région.

Pour l’imam Maman Amadou, leader religieux et participant à ce dialogue, Allah est un Dieu de paix et d’amour. « Ceux qui tuent au nom d’Allah ne sont pas musulmans. L’Islam est une religion de paix » a-t-il laissé entendre. En plus d’être un lieu de rencontre, cette table ronde a été un moment de partage de connaissance pour ces différents leaders religieux.
Selon le Père DOUTI, l’absence de la cohésion sociale a engendré l’échec de plusieurs projets de développement. Il n’a pas manqué de le souligner en ces termes « Le développement est le nouveau nom de la paix ».

Cette rencontre, initié par le Centre de Documentation et de Formation sur les Droits de lHomme (CDFDH) en collaboration avec le CEJP et avec l’appui financier du PNUD, a vu la présence effective du Secrétaire général de la préfecture de Tône. Elle a permis aussi aux participants d’avoir une bonne compréhension sur la nécessité de s’engager en faveur de la cohésion sociale. Ce dialogue interculturel et interreligieux se poursuivra à Lomé ce samedi 19 septembre 2020.