Corruption, Torture et Droits de l’Homme : Le CDFDH et d’autres acteurs posent les bases d’un groupe de travail sur les thématiques
Permettre aux togolais d’espérer une réduction des violations des droits de l’homme et torture en lien avec les faits de corruption est possible. C’est le défi que compte relever un certain nombre d’organisations dont le CDFDH en posant les bases d’un groupe de travail sur les thématiques à l’issue d’une rencontre d’échanges tenue ce 23 novembre à Lomé.
Elle est organisée par le Centre pour les droits civils et politiques (CCPR Centre) en collaboration avec l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) et le Centre de documentation et de formation sur les droits de l’homme (CDFDH). L’initiative vise à créer un cadre pour la mise sur pied d’un groupe de travail multi-acteurs sur la thématique corruption, torture et droits de l’homme au Togo.
Au cours de cette rencontre, les acteurs de la société civile, acteurs étatiques et non étatiques présents parlent un même langage. Que cessent et qu’ils soient punis les actes de corruption au Togo.
« Longtemps, chaque organisation a travaillé de son côté et de façon solitaire sur la thématique qui lui tienne à cœur. Mais le problème demeure et aujourd’hui le lien entre la corruption, la torture et les droits de l’homme est clairement établi. Après maintes réflexions, nous sommes dits qu’on peut avancer ensemble et faire bouger les lignes si on embrasse les deux ou les trois thématiques » a fait savoir Godwin ETSE, directeur exécutif du CDFDH.
Un groupe de travail qui travaillera essentiellement sur ces trois thématiques est l’une des choses qui fonde aujourd’hui l’espoir de ces différents acteurs réunis.
« Nous avons trouvé le moment opportun d’appuyer ce groupe de travail qui sera mis en place. C’est donc une joie et une véritable opportunité de nous associer à la société civile qui lutte contre la torture et la corruption » indique Passassim Atade Nanguit représentant du bureau de la francophonie au Togo.
Pour le directeur exécutif du CDFDH, l’essentiel du travail de ce groupe sera d’aller de la dénonciation et de la documentation, utiliser les mécanismes et saisir non seulement les juridictions mais aussi d’autres mécanismes au niveau des Nations Unies comme les mécanismes non juridictionnelles.
La rencontre a connu la participation des représentants de diverses institutions étatiques comme non étatiques, des ministères, des missions diplomatiques, des ambassades, des organisations internationales et organisations de la société civile togolaise.