Le CDFDH et d’autres OSC, ensemble pour le renforcement de la protection des données personnelles au Togo
![Featured Image](https://cdfdhtogo.org/wp-content/uploads/2021/04/rgpd-infographie.jpg)
S’il est vrai que, selon la loi, chaque citoyen a droit à la protection de ses données personnelles, la réalité en demeure autre chose. De Pégasus à Togo Safe en passant par les appels et Sms à caractère publicitaire et propagande, chaque togolais a de quoi s’inquiéter. A travers un projet dénommé « Chaque donnée compte », des OSCs veulent ensemble converger leurs efforts pour décourager ces pratiques et renforcer la protection des données personnelles au Togo.
Lancé ce 13 avril 2021 et porté par le CDFDH en partenariat avec l’Association des Utilisateurs des TIC (ASUTIC) basé au Sénégal et plusieurs organisations de la société civile, « Chaque donnée compte » est un projet de sensibilisation et de plaidoyer pour le renforcement de la protection des données personnelles au Togo. Il a pour objectif de contribuer au renforcement de la protection des données personnelles au Togo.
« Il s’agira essentiellement d’améliorer la compréhension des togolais du droit à la protection des données personnelles et de mener un plaidoyer auprès des autorités pour l’accélération du processus de ratification de la Convention de Malabo par le Gouvernement du Togo » explique Godwin ETSE, directeur exécutif du CDFDH.
Prévu pour une durée de 5 mois, deux grands axes partageront l’agenda de ce projet. Un premier axe qui consistera en la mobilisation des acteurs pour l’élaboration d’une stratégie de plaidoyer et de sensibilisation. Il est prévu pour cet axe une série de rencontres avec les acteurs nationaux, un sondage en ligne, une table ronde multi acteurs, une campagne médiatique de sensibilisation dénommée « Mes données, ma vie », un concours vidéo « Chaque donnée compte » et une session « Face au panel » sur la protection des données personnelles.
Le second axe sera consacré aux plaidoyers en faveur de la ratification de la convention de Malabo pour une réponse africaine relative au défi de la protection des données personnelles. En termes d’activités, il est prévu des rencontres de plaidoyers et une participation du CDFDH à la 68e session ordinaire de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP).
« Il sera également question de mobiliser les acteurs au niveau national et régional pour l’inscription de la protection des données personnels dans l’agenda de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples ».
Des bénéficiaires directs comme les acteurs de la société civile, les journalistes, les jeunes, les influenceurs, les membres des partis politiques et des bénéficiaires indirects qui sont les citoyens et utilisateurs d’internet sont visés par ce projet.