Diner de plaidoyer acte2 : Les droits de l’Homme à l’ère de la Covid-19 en débat
Diplomates et acteurs de la société civile face aux institutions étatiques discutent droit de l’Homme dans une situation de crise sanitaire à l’occasion de la seconde édition du diner de plaidoyer organisé par le Centre de Documentation et de Formation sur les Droits de l’Homme (CDFDH).
Tenu ce 30 septembre 2020 à Lomé, cette a connu la participation d’une quarantaine de personnes, notamment du Ministère des droits de l’Homme, le parlement, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), le Haut-Commissariat pour la Réconciliation et L’unité Nationale (HCRUN), les Membres du Panel WATCH, des agences des Nations Unies, missions diplomatiques, les élus locaux et les acteurs de la société civile.
L’objectif de cette rencontre d’échange, qui est à sa deuxième édition, vise à consolider la collaboration entre les institutions de la république, les institutions internationales, les missions diplomatiques et les acteurs de la société civile pour une meilleure protection et promotion des droits de l’Homme au Togo, notamment dans le contexte de crise sanitaire.
Précisément, il s’agit pour le CDFDH d’offrir aux participants l’opportunité de présenter leurs initiatives et actions pour l’amélioration de la situation des droits de l’homme au Togo à travers un cadre d’échanges. « Cette rencontre nous a permis de mettre en place un cadre ad hoc de plaidoyer ayant permis aux DDH de présenter aux institutions étatiques, leurs sujets de préoccupation, notamment pendant cette pandémie de Covid 19. Les institutions étatiques aussi ont eu à partager leurs visions et priorités en matière des droits de l’Homme avec les organisations de défense des droits de l’Homme et les diplomates » déclare Godwin ETSE, directeur exécutif du CDFDH.
Au niveau de la société civile, le Panel WATCH, Halsa International, ANAVIE et le Mouvement Girl’s Motion ont eu, respectivement, à présenter les situations des droits civils et politiques ; des enfants de rue et droit des enfants en général ; la situation des droit des personnes âgées et celle des violences basées sur le genre dans le pays.
Pour Elsa M’Bena Ba, coordinatrice nationale du mouvement Girl’s Motion, l’initiative est à honorer. L’occasion est pour elle de faire un appel aux autorités, aux gouvernants et à toutes les femmes. « Nous parlons des droits de l’Homme en général mais le droit de la femme précisément celui de la jeune fille continue d’être laisser pour compte. Elles sont victimes d’abus sexuel et privées de leur droit. J’encourage toutes les femmes à défendre leur droit pour leurs épanouissements ».
Au nom du Panel WATCH, Maitre DEGLI de son côté a exhorté le gouvernement à œuvrer pour la bonne gouvernance, la protection des droits de l’homme pour tous. Il a félicité également les autorités nationales pour leurs présences à cette rencontre, ce qui montre l’importance que le gouvernement accorde au droit de l’Homme.
Pour rappel, le 12 Juin 2019, eu lieu la première édition de ce diner de plaidoyer en partenariat avec le ministère des droits de l’Homme.