Ils sont au total quatre à postuler pour le « Prix Spécial Riposte Covid-19 », l’innovation apportée à la seconde édition du Concours Meilleurs Mémoires sur les Droits de l’Homme. Au final, le travail du binôme Joël Béni-Victoire ANANI et Yao Rodio Trésor KONU a plus séduit les membres du jury.

Initié dans le but d’apporter une contribution à la stratégie nationale de lutte le coronavirus, le travail du binôme lauréat portait sur « La prévalence du coronavirus au sein des populations à haut risque d’infection à Lomé ».

Comme population à haut risque, Drs ANANI et KONU n’étaient pas allé par quatre chemins. « Nous avons défini les secteurs de la santé, les policiers, le personnel de l’aéroport, les zedmans et ceux qui sont dans le secteur informel surtout au marché comme population à haut risque ». A en croire le professionnel de la santé, cette population prise comme échantillon a été soumise au test du Covid-19 et le pourcentage testé positif au coronavirus a permis de voir la prévalence du virus à Lomé. Ce qui a été déterminant pour affiner la stratégie nationale de lutte contre la Covid-19.

Tout en reconnaissant la complexité de cette étude à cause de la maladie qui est toujours en épidémie, Docteur ANANI jette des fleurs aux autres postulants et les félicite pour le travail abattu. Il montre toute sa gratitude à tous ceux qui ont pu contribuer de loin ou de près à l’aboutissement de ce travail.
« C’est un honneur pour moi d’être primé et je remercie le Centre Africain de Recherche en Santé Publique et surtout l’appui du spécialiste en santé publique, le professeur EKOUEVI, qui ont de bout en bout soutenu cette étude qui a amené des conclusions permettant d’affiner la stratégie nationale de lutte contre la Covid-19 » a-t-il conclu.

Portant le sceau du Centre de Documentation et de Formation sur les Droits de l’Homme (CDFDH), cette seconde édition du concours a été organisée en collaboration avec l’association Ma Belle Promo, la Clinique d’Expertise Juridique et Sociale (CEJUS) et en partenariat avec l’Université de Lomé et le Ministère des Droits de l’Homme et des Relation avec les Institutions de la République avec l’appui financier du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).